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Par
IGWAL ET HAUDIQUET
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Les
Corses sont paresseux … |
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En fait, mis à part les chômeurs et les curés, ils travaillent presque
tous. Ils sont policiers, militaires, C.R.S., ministres, employés aux
impôts, à l’E.D.F., aux postes. On pourrait en déduire que le Corse est
fonctionnaire, or l’État n’emploie que 30 % d’entre eux. Ce n’est donc
pas le Corse qui est fonctionnaire, c’est son cousin.
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La
Corse est un pays arriéré … |
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Certes, son produit intérieur brut est le plus faible de France ainsi
que sa production d’impôts. Mais c’est l’une des régions les mieux équipées
en postes de télévision couleur et en lignes téléphoniques malgré des
problèmes de réception dans certains villages et un réseau de télécommunications
parfois encombré au point de ne pas pouvoir appeler les réclamations.
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En
été, la Corse est pleine comme un kiwi: il y a trop de touristes … |
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L’île accueille trois fois moins d’estivants que les Baléares qui sont
trois fois plus petites. La moitié de ses 800 kilomètres de côtes demeure
à peu près vide, car pour ses vacances, le touriste préfère des endroits
où il est sûr de rencontrer d’autres touristes.
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Les
Corses sont orgueilleux … |
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Pas tous, loin de là, mais ils sont trop fiers pour l’avouer. |
Le
maquis est plein de bandits … |
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Comme son nom l’indique, le « bandit d’honneur » était souvent un bandit.
Haut de plusieurs mètres, le maquis est un tel enchevêtrement de plantes
diverses que le fusil du hors-la-loi y a rarement mis le canon. Le bandit
corse n’étant pas une espèce protégée, la gendarmerie mobile a pu le chasser
sans retenue au point que, dans les années trente, il a disparu. De nos
jours, le malandrin réfugié dans la montagne risquerait plutôt de mourir
brûlé dans un incendie ou noyé par un Canadair.
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En
Corse, on fait voter les morts … |
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Au contraire des quelques électeurs de l’au-delà, à l’origine de cette
généralisation hâtive, ils étaient bien vivants les Corses de l’extérieur
qui avaient échangé un billet d’avion contre un bulletin de vote. Ils
avaient laissé leur cœur sur l’île et non sur les listes électorales,
enfreignant ainsi la loi davantage que ces fameux morts qui, eux, du moins,
habitaient la commune. La loi Joxe (1991) ne tolère plus ces écarts à
la législation. Les procurations ont beaucoup diminué et le taux d’abstention
est désormais très élevé parmi les défunts.
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La
collèque de têtes de Maure

Manca naziunale ( La gauche nationale ) |
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J.C.
Bernard, né et mort en 1943, a voté à Bonifacio jusqu’en 1977. |