Ange
Dominique Scarsacani avait tout au long de sa vie voué
une grande admiration à des personnages corses
comme Bellacoscia, André Spada, Nonce Romanetti
et aussi Mémé Guérini ou Carbone.
Ce n'est qu'à un âge où sa situation
de retraité commençait à être
bien entamée qu'il décida de s'intéresser
à des héros non insulaires. Il eut beau
chercher et chercher encore, il ne trouva pas de suite
à qui il pourrait s'intéresser ( Ha, s'il
avait connu le moteur de recherche GOOGLE, mais bon...
à cette époque, c'est tout juste si une
Nationale existait pour le mener à la gare ! ).
Et puis, un beau jour, il se décida. Ce serait
Guillaume Tell ou rien. L'histoire ne précise pas
hélas comment il put bien tomber sur celui-là
et pas un autre.
Nous le voyons ici au tout début de sa nouvelle
passion. Pas d'arbalète au village ? Qu'importe,
son fusil de chasse et quelques cartouches de chevrotine
feront l'affaire. Pas de pommes chez le marchand de fruits
? Pas grave, on prendra le bidon de madame. Quand à
celui qui doit poser le bidon sur la tête, il n'est
plus possible de prendre son enfant comme dans la légende.
Eh bien, madame fera l'affaire... après avoir reculé
exactement de cent pas.
La conclusion de l'histoire est mal connue des historiens.
On pense néanmoins que madame a dû jeter
le bidon le plus loin possible et prendre la fuite comme
elle le pouvait.
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