De
passage à Paris, notre spécialiste « People » commença par se demander
ce qu’il pourrait bien y faire pour tuer le temps . Il commença donc
par prendre un déjeuner à la toute nouvelle CASA PIETRA située avenue
Victoria près de l’Hôtel de Ville. Le mobilier, et surtout les chaises,
lui parut de bonne facture. La suite, cannelloni au brocciu, échine
de porc aux soissons, tarte tatin de châtaignes , le tout arrosé d’un
pichet de vin corse, lui permit d’envisager son séjour parisien avec
sérénité. D’un coup de métro, il fonça dans le 12° arrondissement pour
voir à quoi ressemblaient ces « SCONTRI 2000 » organisé(e)s à l’initiative
de l’association « Les amis de Cyrnea » dont les locaux se trouvent
38 allée Vivaldi. C’était hélas l’heure de la sieste, ou de l’apéritif,
ou du déjeuner après l’apéritif et il n’eut pas l’occasion de rencontrer
autant de monde qu’il l’aurait souhaité. Ce qui ne l’empêcha pas de
saluer M. Poggioli et les membres de l’association « Vergogna à tè »,
sans oublier l’un des responsables du site internet de vente en ligne
de produits corses, corsic@more. Il en ressortit une heure plus tard
après avoir signé une dizaine de pétitions pour des causes diverses
– peuple corse, loi littoral, Charles Santoni – et une dizaine de chèques
pour des causes plus orientées gastronomiques – muscat, charcuterie,
fromages et autres vins.
|
Les
bras chargés, il reprit le métro direction Porte de Versailles où se
tenait le fameux salon de l’agriculture. Il jeta un œil distrait sur
les bœufs, les moutons et les cochons présentés par les agriculteurs
de France et de Navarre et fonça illico vers le pavillon des régions,
l’endroit préféré des visiteurs prêts à payer 80 francs un vulgaire
plat de moules-frites tout en sachant qu‘il coûtera la moitié dans n‘importe
quel bistrot. Au détour d‘un stand, il n‘eut pas de mal à repérer ceux
de la Corse. Cinquante mètres avant– tel Napoléon qui pouvait sentir
son île avec ses yeux fermés ! - ses narines avaient déjà flairé les
senteurs de maquis, de châtaignes et d’ acqua vita. Il commença d’ailleurs
sa visite de courtoisie en goûtant l’excellente liqueur de châtaignes
de la distillerie Mavela et dégusta ensuite l’excellent vin de Calvi
« U culombu » à l’occasion d’un buffet qui se tenait en l’honneur des
stands corses. Il eut l’occasion d’y apercevoir les têtes familières
de José Rossi et Michel Fugain, mais pas celles des caméras de FR3 Corse
qui le filmaient à son insu. C’est ainsi que tout son village apprit
qu’il menait la « belle vie » à Paris. Un séjour plutôt agréable en
quelque sorte.
|